VISA : LA PREMIÈRE FORMALITÉ ADMINISTRATIVE À RÉALISER

L’emploi est la première cause d’expatriation chez les Français. Il est donc impératif quand on déménage à l’étranger de posséder les justificatifs nécessaires au bon démarrage de sa nouvelle vie. La première et la plus importante des formalités administratives est le visa, l’autorisation de séjour qui permet au voyageur d’entrer et de rester sur un territoire étranger. Dans la majorité des cas, il s’obtient à l’arrivée sur le nouveau territoire. Même si vous êtes dispensé de visa dans les pays de l’espace économique européen, d’autres exigent souvent une autorisation de séjour à demander aux services de l’immigration. Dans tous les cas, il convient de se renseigner auprès du consulat pour connaître la politique du pays d’accueil concernant l’immigration.

Les pays comme la France ont souvent conclu des accords internationaux pour permettre à leurs citoyens de pouvoir voyager en étant exemptés de visa, mais cela concerne majoritairement les séjours touristiques n’excédant pas les 90 jours. Pour pouvoir exercer une profession, il faut généralement obtenir un permis de travail. En fonction du pays et de sa prospérité économique, l’obtention du permis peut prendre plusieurs semaines à plusieurs mois. Il est donc vivement conseillé de commencer les démarches le plus tôt possible et de se laisser une marge de manœuvre suffisante en cas de délais qui s’éternisent. Cela pourrait vous épargner ce genre de mésaventures arrivé à une expatriée aux États-Unis qui a dû patienter un très long moment pour un « simple » renouvellement de visa.

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Le visa en vogue : Le Working Holiday Visa

Depuis quelques années, une douzaine de pays dans le monde a mis en place un type de visa spécial : le visa « vacances-travail » (Working Holiday Visa). Celui-ci est valable un an au maximum et permet aux immigrés français d’exercer une activité professionnelle pendant leur séjour. L’inconvénient majeur de ce type de visas est qu’il n’est pas renouvelable sauf sous certaines conditions et est réservé aux personnes âgées de 18 à 30 ans.

Par ailleurs, il demande beaucoup d’investissement personnel et financier car il est conseillé de maîtriser la langue du pays et de disposer d’un fond de banque suffisant pour pouvoir vivre pendant les premiers mois du séjour. Enfin, le nombre de visas « vacances-travail » délivrés chaque année est soumis à des quotas annuels. Chaque année, le Canada délivre plus de 6750 visas VT contre 200 à peine pour Hong Kong et 300 pour la Colombie. Seules l’Australie et la Nouvelle-Zélande ne pratiquent pas ce genre de limitations.

En fonction de votre mode d’expatriation, obtenir un visa peut aussi être plus ou moins facile. Si vous êtes recruté par une entreprise, celle-ci peut s’occuper des formalités et vous permettre d’accélérer la procédure.
Certains pays comme Hong Kong vous accueilleront à bras ouverts si vous avez déjà rempli ces démarches.